De l’Indonésie au Togo, de l’Inde au Kenya, du Sri Lanka au Burkina Faso, le batik est probablement l’une des techniques d’impression les plus anciennes pour décorer le tissu.
Cependant, l’origine du batik reste un mystère.
Certains experts affirment que le batik servait à envelopper les momies égyptiennes au cours du 5ème siècle avant Jésus Christ.
D’autres assurent qu’il est apparu il y a 2000 ans en Indonésie, sur l’île de Java, où il s’est transformé, à travers le temps, en art incontestable à partir du 12ème siècle.
Ce qui est sûr c’est que le batik s’est propagé par les échanges commerciaux et culturels, grâce aux grandes expéditions des caravanes de marchands.
Le mot batik est d’origine javanaise.
Il a la même racine que le mot « titik », qui signifie « point ».
Sa traduction est : « ce qui se dessine, ce qui s’écrit, ce qui se peint ».
Art de patience et de minutie, transmis de génération en génération, le batik a été inscrit le 02 octobre 2009 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
C’est d’ailleurs à cette date que tous les indonésiens célèbrent la journée nationale du batik.
Beaucoup de bénévoles ont un batik décoratif, véritable œuvre picturale, encadré et accroché au mur qui, d’un simple regard, les rapproche de leurs souvenirs de voyage au cœur de l’Afrique.